UNE PREMIÈRE VISITE AU JAPON?

Vous prévoyez vous rendre au Japon pour la première fois et vous êtes un peu craintifs? Alors voici quelques informations tirées de mon expérience nipponne et qui vont peut-être vous rassurer.

En arrivant au port de Fukuoka, j’étais moi aussi très nerveux car j’y faisais mes premiers pas en territoire japonais, et comme d’habitude, l’inconnu me stresse. Mais l’accueil de la préposée au kiosque d’information m’a vite rassuré. Très rapidement j’ai trouvé mes points de repère avec les informations qu’elle m’a fournies: argent, transport en bus, carte de la ville et la façon de me rendre à mon auberge, etc.

À ma première visite, j’ai passé 46 jours dans ce pays, 46 jours où j’ai pu apprécier la gentillesse japonaise, découvrir concrètement la richesse de leur culture avec ses multiples temples, sanctuaires et châteaux, de même que leurs parcs et jardins. Tellement que j’y suis revenu cette année pour deux autres mois.

POUR SE LOGER …DES AUBERGES DE JEUNESSE OU DES HÔTELS-CAPSULES 

Au Japon, comparée au reste de l’Asie, c’est la partie du budget la plus dispendieuse. Même en dortoir, on ne s’en tire pas à moins de 2 500 yens/nuit. Heureusement qu’on peut compter sur un excellent réseau d’auberges de jeunesse et sur des hôtels-capsules.

Une des caractéristiques du logement au Japon, c’est la présence des hôtels-capsules, et dans les auberges, les dortoirs sont souvent aménagés de cette façon.

Cela consiste en un espace très restreint pour dormir. Ce qui est surprenant, c’est qu’on y dort très bien malgré l’exiguïté des lieux. Quant aux salles de bain et aux douches, on a droit aux serviettes, au savon, au shampoing et au revitalisant, et au séchoir à cheveux. Et dans les hôtels-capsules, le cubicule contient une télévision et la radio, et on peut souvent profiter d’un sauna.

 

Les auberges de jeunesse nous offrent des services très complets : des informations sur la ville et les sites à visiter au meilleur coût offerts par de jeunes japonais parlant anglais, des ordinateurs et le wifi gratuit dans tout l’établissement, des cuisines fort bien aménagées pour faire ses propres repas si on le désire et des lieux communs pour relaxer.

POUR SE DÉPLACER  …EN TRAIN OU EN BUS?

Pour le transport inter-cités, on nous vante souvent les laissez-passer de train, le JR PASS, qu’on doit acheter hors du pays, donc avant d’arriver au Japon.

Avant de partir, j’avais effectué une suggestion lue sur un forum de voyage : comparer les coûts du transport en train avec ou sans laissez-passer et cet exercice m’avait permis de constater que la différence était minime si je ne prenais pas les trains à haute vitesse.

De plus, les laissez-passer ne sont pas très pratiques, car ils ne sont valides que pour des jours consécutifs de visites (7-14-21). Alors si je prévois passer quelques jours dans une ville, je perds donc des jours utiles pour le transport. Sans laisser-passer, je peux demeurer le temps que je veux dans les villes que je visite.

Dès mon premier trajet en territoire japonais, soit Fukuoka/Nagasaki, j’ai aussi fait une autre constatation: le bus revenait moins cher que le même trajet en train. Et je l’ai de nouveau constaté pour mon trajet de retour: Nagasaki/Fukuoka/Hiroshima.

POUR NE PAS MANQUER LES SITES ESSENTIELS

Au Japon, quand arrive le temps d’organiser nos visites dans les diverses villes, on peut compter sur une organisation touristique des plus efficaces:

  • des kiosques d’information installés tout près des gares ferroviaires et des terminaux de bus et qui nous offrent  des dépliants d’information en anglais, et parfois même en français, et des cartes des plus utiles pour nous y retrouver;

  • pour payer nos déplacements dans les transports publics, on peut se procurer des cartes rechargeables et remboursables, et des laissez-passer de un  à quelques jours sont offerts pour diminuer les coûts.

POUR SE NOURRIR … MA DÉCOUVERTE CULINAIRE

Moi qui pensais que la cuisine japonaise n’était composée que du trio «sushi-sashimi-tempura», j’ai vite découvert la diversité de la nourriture japonaise, région par région.

Et quelle heureuse surprise! Je me suis donc régalé chaque soir des plats de nouilles, de porc ou de poissons apprêtés de diverses façons.

Après le bibimbap coréen comme mon meilleur plat de riz d’Asie, au Japon, j’ai découvert le meilleur plat de nouilles d’Asie,  l’okonomyaki, ce genre de crêpes à base de chou et cuite sur une plaque chauffante. Et la version, car il y en a une multitude selon les régions, qui a eu ma faveur, et que j’ai dégusté à de nombreuses reprises, c’est  l’okonomyaki à la Hiroshima, une crêpe dans laquelle on ajoute des nouilles.

Voilà les principales découvertes que j’ai faites lors de mes deux voyages au Japon. J’y reviendrai l’an prochain pour un troisième séjour.

Texte écrit par Jacques Beaulieu à partir du blogue Dé-couvrir l’Asie…Découvrir d’autres mondes! 

Auteur: marie

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